Une webconférence dédiée à l’investissement responsable

Le 24 mars, les experts d'Indosuez Wealth Management ont animé une webconférence consacrée à l’investissement responsable.

26 mars 2021

vert | feuilles | plantes | nature

Virginie BOURGEOIS, Head of Sustainable Development and Societal Project, Zoé ORMIÈRES-SELVES, Portfolio Manager, Specialist in ESG themes, Indosuez Gestion et Nicolas MOUGEOT, Head of Global Trends and ESG Advisory, Indosuez Suisse avaient choisi de répondre avec pédagogie et exemples et illustrations à l’appui aux principales questions que tous nous nous posons sur ce thème d’actualité. Les essentiels…

 

Au cœur d’un écosystème dédié

L’investissement responsable est inscrit dans l’ADN du groupe Crédit Agricole et au cœur de sa raison d’être. Sa gouvernance, son organisation décentralisée, ses engagements depuis plus de 20 ans ou encore la position singulière de CACIB, leader de la finance verte ou d’Amundi, pionnier de l’ISR, ne sont que des illustrations de l’écosystème spécifique développé par le Groupe.
En son sein, Indosuez est également très engagé. «La finance responsable figure au cœur de notre projet d’entreprise avec l’ambition forte de créer une offre spécifique et d’inclure les critères ESG (environnementaux sociaux et de gouvernance) dans nos décisions de gestion et de sélection de produits» a indiqué Pierre MASCLET, Group Deputy CEO en introduction. Les réalisations sont d’ores et déjà nombreuses telles que la sensibilisation et l’acculturation des clients, l’engagement au quotidien des collaborateurs dans les Fondations Indosuez en France et en Suisse ou lors des Citizen Days au Luxembourg et à Monaco, par exemple.
Nos engagements sont désormais lisibles dans l’offre complète et innovante qui est déployée dans l’ensemble des classes d’actifs en étroite collaboration avec Amundi pour les fonds ou CACIB pour les produits structurés verts, mais aussi à travers l’intégration prochaine de la notation ESG dans les portefeuilles clients.

Quelques éléments de définition

«L’industrie financière utilise les critères ESG1 pour évaluer les entreprises d’un point de vue extra-financier. L’objectif est de prendre en compte des critères liés à l’environnement (E) au social (S) et à la bonne gouvernance (G). Lorsque ces critères et les sous-critères qu’ils recouvrent sont intégrés dans le processus de gestion on parle d’investissement socialement responsable» a précisé Virginie BOURGEOIS avant de rentrer dans le vif du sujet.
L’objectif de l’ISR est bien de concilier l’impact social et environnemental avec la performance économique de l’entreprise, de financer les acteurs qui contribuent au développement durable et de favoriser une économie responsable, en influençant la gouvernance et le comportement des acteurs.

Une urgence à agir

Depuis un an on constate une véritable prise de conscience des investisseurs et des décideurs politiques sur l’urgence climatique si bien que 1000 milliards de dollars de projets publics sont aujourd’hui destinés à la transition énergétique dans le monde (construction de parcs éoliens, de 1,5 millions de logements abordables aux États-Unis, de 50 000 kms de voies ferrées en Chine…). Ce chiffre pourrait être doublé voire triplé si l’on tient compte des initiatives du secteur privé.
«En 2020, cette prise de conscience est également venue des investisseurs. Ils ont pris conscience que l’on pouvait concilier performance financière et critères ESG et incitent aujourd’hui les entreprises à suivre.» a souligné Nicolas MOUGEOT. Ainsi, les ETF liés à des thèmes ESG ont par exemple augmenté de 150% en 2020.

Pour bien choisir un investissement, on peut désormais compter sur l’analyse de critères ESG qui est complémentaire à l’analyse financière classique et permet de mettre en lumière des typologies de risques ou des zones d’analyse qui sont traditionnellement moins pris en compte.
«L’investissement responsable recouvre plusieurs réalités : l’intégration de critères ESG à l’analyse fondamentale, la gestion ISR, la gestion de thématiques ESG ou encore l’investissement à impact. Ces diverses approches correspondent à différents degrés d’intégration qui ne sont pas nécessairement exclusifs.» a précisé Zoé ORMIÈRES-SELVES
Parmi les thématiques ESG les plus porteuses en 2021, nous retiendrons les véhicules électriques, l’hydrogène et les énergies propres, l’efficacité énergétique, l’économie circulaire et l’éducation. «Ces thématiques portent sur le long terme mais pour autant n’échappent pas aux secousses de court terme voire aux secousses cycliques des marchés financiers» a indiqué Zoé ORMIÈRES-SELVES.

Quid de la légitimité des banques ?

Le rôle des banques est de gérer les flux d’épargne et de s’assurer du financement de l’économie. Elles ont donc la possibilité de guider une partie de l’épargne vers des sociétés qui ont un impact positif pour l’environnement et la société par le biais de produits à leur disposition. Elles peuvent aussi accompagner des sociétés dans leur transition énergétique et leurs clients selon leur sensibilité vers des investissements appropriés.

 

Pour conclure Virginie BOURGEOIS a rappelé le rôle central des investisseurs en faveur d’un développement plus durable et d’une économie plus responsable et l’engagement d’Indosuez à les accompagner grâce à son offre qui continuera à s’élargir pour répondre au plus près de leurs attentes.

 

[1] L’environnement recouvre l’impact de l’entreprise sur les changements climatiques, l’épuisement des ressources, la gestion des déchets, la pollution...
Les critères sociaux correspondent à la prise en compte des droits humains, des conditions de travail, l’accès à l’éducation...
Les critères de gouvernance correspondent à la diversité des conseils d’administration, la politique de rémunération, les stratégies fiscales...

26 mars 2021

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